
Comprendre et soutenir le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité (EVARS)
Publié au BO du 6 février 2025, le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité de la maternelle à la terminale entre en vigueur en cette rentrée scolaire 2025. Ce texte progressif, mesuré, donne un cadre clair et sécurisant pour parler et faire comprendre les notions de consentement, de respect de l’autre, de bienveillance, d’égalité filles-garçons, et vise à prévenir le harcèlement et toutes les formes de discrimination. L’EVARS s’inscrit pleinement dans les missions de l’école, qui joue un rôle essentiel dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents, en tant que futurs citoyens.
Pour faire face aux nombreuses intox qui ne manqueront pas de circuler dans les mois qui viennent, la FCPE a préparé de nombreux supports d’information pour rappeler les objectifs de ces contenus, les expliciter et répondre aux interrogations légitimes des parents d’élèves.
Un webinaire, ouvert à tous, intitulé "Evars : un programme indispensable", est également prévu le 23 septembre 2025 de 18h à 20h. N'hésitez pas à y participer pour poser vos questions en direct. Il suffit de s'y inscrire ici.
• Le flyer maternelle-élémentaire
Sous forme de mots croisés, ce flyer de 4 pages, au format A5, a été imaginé pour expliquer, en dix mots, aux parents d’élèves des écoles maternelles et élémentaires, le contenu des programmes d’éducation à la vie affective et relationnelle (EVAR). Une dernière page informe les familles vers les autres ressources FCPE disponibles.
• L’affiche
Conçue au sein du Collectif “Pour une véritable éducation à la sexualité”, cette affiche, au format A4, a pour objectif de faire comprendre aux parents que les enfants et les jeunes n’attendent pas que les adultes s’adressent à eux pour parler ou entrer dans la sexualité. En revanche, ils s’informent par eux-mêmes si personne d’autre ne le fait. L’enjeu de ce programme est donc de leur apporter des informations vérifiées, et de mettre à distance les représentations pornographiques véhiculées sur les réseaux sociaux. N'hésitez pas à la télécharger et à la relayer largement.
• Les posts sur Facebook et Instagram
En partenariat avec le collectif #NousToutes, la FCPE partage depuis le mois de juin sur son compte Facebook et son compte Instagram, une série de posts pour débunker les idées reçues sur l'EVARS et expliquer pourquoi l'appliquer est indispensable. De nouveaux contenus seront diffusés en septembre.
À partager :
- Un apprentissage de la maternelle au lycée : Facebook ; Instagram
- C’est le rôle de l’école : Facebook ; Instagram
- Aujourd’hui un apprentissage essentiel : Facebook ; Instagram
- Un programme inclusif LGBTQIA+ : Facebook : Instagram
• La brochure #NousToutes - FCPE
Ce document en trois volets rappelle les enjeux majeurs du programme, les chiffres clés, et résume le contenu du programme pour les différents niveaux de la scolarité. Il semble utile de répéter que tout est adapté à l’âge des élèves.
• La FAQ du ministère
Si les arguments vous manquent encore pour soutenir ce programme, une foire aux questions (FAQ) – 63 questions – élaborée par le ministère de l’Éducation nationale apporte des réponses très précises et des éléments de réflexion sur la mise en œuvre de l’EVARS.
Infos pratiques
L’information et l’éducation à la sexualité sont prévues par la loi
Le programme scolaire d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (EVARS) est conforme à la loi ! Saisi par des associations et des particuliers, le Conseil d’État a rendu sa décision le 27 juin dernier et a rejeté deux recours, lui demandant d’annuler l’arrêté fixé par Élisabeth Borne, ministre d’État, et sa circulaire d’application, pour excès de pouvoir.
Le Conseil d’État a d’abord relevé que c’est la loi qui prévoit une information et un enseignement dans ce domaine parle service public de l’éducation, afin notamment d’éduquer les élèves au respect de l’égale dignité des êtres humains et à la lutte contre les discriminations et de contribuer à prévenir les atteintes à l’intégrité physique et psychique des personnes. La juridiction administrative relève également que ce programme est décliné pour chaque niveau scolaire et qu’il repose sur des notions résultant de l’état de la science ou de l’état du droit, qui doivent être enseignées de manière neutre et objective, sans inciter les élèves à adopter un comportement donné.