un repas végétarien par semaine est largement possible

Un repas végétarien une fois par semaine dans toutes les cantines

« Nous entrons dans une période de grands bouleversements climatiques et la surconsommation de viande aggrave ce dérèglement. Nous allons donc devoir changer nos habitudes alimentaires. La demande citoyenne est importante, la loi doit changer. » Mercredi 4 septembre 2019, la FCPE, Végécantines et Greenpeace France ont organisé une conférence de presse pour appeler les maires à appliquer les nouvelles dispositions de la loi Egalim et plus largement à une prise de conscience citoyenne sur notre surconsommation de viande.

Avec l’obligation des maires et des présidents des régions et des départements de proposer au moins un repas végétarien par semaine dans les cantines scolaires de la maternelle au lycée dès le 1er novembre 2019, c’est un premier pas qui est franchi.

Les trois organisations – la FCPE, Végécantines et Greenpeace France – ont dévoilé le courrier d’information et de décryptage juridique qu’elles ont adressé aux maires, leur rappelant les textes et les incitant à demander à l’Etat les outils d’accompagnement nécessaires pour transformer leurs cantines afin d’être en conformité avec la loi. Elles demandent au gouvernement que soient mis en place les moyens de formation nécessaires à destination des acheteurs, des gestionnaires et des cuisiniers.

Conférence de presse organisée le 4 septembre au siège de la FCPE

A l’instar du Portugal qui propose quotidiennement un plat sans produit d’origine animale depuis 2017 dans toutes les cantines de ses écoles, universités, hôpitaux, prisons, services sociaux et autres administrations publiques, les cantines ont la possibilité d’aller plus loin que le cadre de la loi Egalim et proposer elles aussi des menus végétariens plus d’une fois par semaine. Aujourd’hui, seules 20 communes offrent une option végétarienne quotidienne, alors que les demandes des citoyens, des cuisiniers et des gestionnaires soucieux de « faire autrement » sont nombreuses.

A partir du 1er novembre, la FCPE, Végécantines et Greenpeace seront en alerte pour veiller qu’en tout point du territoire, la loi soit respectée… A suivre, donc.