Coronavirus : les dernières informations

Au regard de la prévention, de la protection des personnes les plus fragiles et de l'endiguement de l'épidémie, le chef de l’Etat a pris des mesures inédites en France : le confinement depuis ce mardi 17 mars midi après une première mesure de fermeture sur l’ensemble du territoire des crèches, écoles, collèges et lycées jusqu’à une date encore inconnue.
Nous le savons, ces décisions bouleversent le quotidien des familles. Elles sont difficiles à mettre en place, contraignantes, mais l’Etat s’est engagé à faciliter la mise en œuvre de cette mesure.

La première difficulté a été de trouver des solutions pour celles et ceux qui sont dans l’obligation de travailler et ne peuvent s’occuper de leurs enfants. Nous comptons sur la solidarité des uns et des autres, sur l’entraide entre parents pour pouvoir trouver des solutions de garde alternatives.

En revanche, par un décret consolidé le 27 février 2020, le gouvernement permet aux assurés qui font l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile ou qui doivent s’occuper de leurs enfants, de bénéficier des indemnités journalières de la sécurité sociale, au titre d’un arrêt de travail. Cet arrêt peut aller jusqu’à 20 jours maximum et est délivré par le médecin de l’Agence régionale de santé (ARS) qui le transmettra à la CPAM de l’assuré concerné. Ce n’est pas aux parents de solliciter cet arrêt, mais à leur employeur. L’assurance maladie prévoit la possibilité pour les employeurs de déclarer en ligne leurs salariés-parents d'enfants de moins de 16 ans contraints de rester à domicile à la suite de la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées. La FCPE demande cependant au gouvernement de modifier l’indication qui permet cet arrêt de travail : en effet, désormais, l’employeur doit déclarer ne pas pouvoir organiser de télétravail pour son salarié s’il veut bénéficier d’un arrêt de travail. Or, nous savons que les parents des jeunes enfants ne pourront pas en même temps s’occuper d’eux et travailler. Nous demandons à ce que tous les parents des jeunes enfants qui doivent les garder puissent bénéficier de cet arrêt maladie, indépendamment de la possibilité de pouvoir télétravailler.

Et la continuité pédagogique ?

Il est essentiel que les établissements s’assurent que tous les parents et tous les élèves disposent de leurs futurs codes pour « ma classe à la maison » et, dans le second degré, de leurs codes d’ENT. La FCPE réclame des précisions sur le rôle des enseignants dans ce contexte qui sont des volontaires. Vont-ils proposer pour certains des classes virtuelles ? Vont-ils continuer à évaluer leurs élèves ? Nous demandons également que des solutions soient trouvées pour que les élèves qui n’auront pas de matériel informatique à leur disposition puissent toutefois bénéficier de ces enseignements à distance. Enfin, ni les élèves ni les enseignants n’étant coutumiers du travail à distance, nous demandons à ce que les évaluations notées soient réduites au minimum et qu’à leur retour en classe les enseignants soient particulièrement indulgents avec leurs élèves. Nous demandons aussi un minimum de planification pour les examens à venir qui, pour certains d’entre eux, seront nécessairement décalés.

Infos pratiques

Nous rappelons que la foire aux questions du ministère (https://www.education.gouv.fr/coronavirus-covid-19-informations-et-recommandations-pour-les-etablissements-scolaires-et-les-274253) constitue en l’état les éléments de référence mis en place dans les établissements.