La médecine scolaire : quelle place dans notre système éducatif ?

Pour certains élèves, l’école est la seule voie d’accès à un suivi sanitaire. Or, la santé scolaire souffre d’un manque de personnels colossal. L’ensemble de la communauté éducative attend un grand souffle politique pour affirmer que les enfants sont importants.

À l’occasion d’un webinaire ouvert à tous le 28 novembre 2023, et à l’invitation de la FCPE, Patricia Colson, médecin de l’Éducation nationale, et Patricia Garouste, psychologue de l’Éducation nationale, ont présenté aux parents les particularités des quatre professionnels qui sont au cœur du service de la promotion de la santé en faveur des élèves. 
 
Au programme : 
    • une explication détaillée sur la politique de santé à l’école : les constats, les acteurs, leur fonctionnement, les problématiques constatées par les médecins de l’Éducation nationale ;
    • le rôle des psychologues, avec des exemples de cas pratiques.

Dans le document diffusé lors du webinaire, et disponible dans l’encadré Ressources en téléchargement, chaque parent pourra retrouver une fiche sur les missions du médecin scolaire, de l’infirmière, du psychologue et de l’assistant de service social. Un récapitulatif nécessaire pour que les familles puissent savoir vers quels professionnels se tourner selon la situation à laquelle elles sont confrontées.

Et demain ?
Exsangue, la santé scolaire doit être un sujet de préoccupation majeur du ministère de l’Éducation nationale, car elle est un des déterminants de la réussite scolaire. Or, aujourd’hui, le contraste est grand entre les objectifs assignés à cette politique et la réalité de terrain. L’école est un lieu qui révèle les pathologies et les troubles des enfants, mais qui les génèrent aussi. Les professionnels ont donc besoin d’une formation spécifique en santé de l’enfant et de l’adolescent, en lien avec l’environnement scolaire. Une meilleure coordination de tous ces acteurs, dont les rôles et les expertises seraient mieux définis, permettrait une plus grande efficacité dans les réponses apportées aux enfants. L’enjeu ? Garantir une équité d’accès à ce service public.